Les céramiques post-palisséennes

Consacré aux céramiques à décor moulé post-palisséennes, ce projet de recherche favorise une approche interdisciplinaire pour aider à l’identification d’ateliers de production. Dans le prolongement de la découverte du fonds d’atelier de Bernard Palissy lors des fouilles des Tuileries, le département des Objets d’art du musée du Louvre, le musée national de la Renaissance à Ecouen et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France sont étroitement associés à l’étude de la production palisséenne et des céramiques françaises de la première moitié du XVIIe siècle qui perpétuent l’usage du décor moulé (longtemps connues sous l’appellation « suites de Palissy »).



Depuis 2009, la recherche s’est orientée dans deux directions privilégiées : l’analyse physico-chimique des pâtes et des glaçures permettant de clarifier définitivement la distinction entre Palissy et les céramistes postérieurs ; la constitution d’un corpus des productions post-palisséennes. Après la thèse d’histoire soutenue en 2018 par Jessica Dupuis-Denis à l’Université de Cergy-Pontoise (La céramique à Paris après Bernard Palissy (1590-1650) : œuvres, fabricants, collections), le projet Figulines entend valider les hypothèses en cours sur la question des moulages et l’identification d’ateliers de production possiblement parisiens pour la céramique post-palisséenne. La post-doctorante accueillie en janvier 2019 par le Muséum national d’Histoire naturelle est chargée de mettre en œuvre deux axes d’étude complémentaires : l’axe « moulage / imagerie » (identification des moulages princeps grâce à l’imagerie 3D) ; l’axe « biodiversité / statistiques » (classification de groupes d’œuvres grâce à un traitement statistique multivarié des données, notamment issues de l’identification taxinomique des espèces).

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Publié le : 15/05/2019 11:44 - Mis à jour le : 23/05/2023 10:50