
Véronique MATTERNE

Discours agronomique et pratiques agricoles : le cas de la culture des céréales et des légumineuses chez Columelle et dans la littérature agronomique antique (dir. M. Blandenet, ENS Lyon, HiSOMA),
History, origin and spread of agriculture: new evidences from archaeobotany and paleogenomics (dir. J. Salse, INRAE, Clermont-Ferrand)
Modéliser les Interactions entre changement Climatique et Agriculture en Occident ancien (dir. L. Bouby, ISEM, MOntpellier)
Medieval climatic optimum and socio-economic development: study of Notre-Dame de Paris wood frame and forestry consequences (dir. A. Dufraisse, UMR AASPE, CNRS/MNHN, Paris)
Fouilles de la Nécropole de la Porta Nocera à Pompéi. Programme international sous la direction de W. van Andringa, Th. Creissen et H. Duday ; EFR, université de Lille (Centre de recherches Halma), Evéha International et Soprintendenza archeologica di Pompei, avec la participation de la fondation ARPAMED, laboratoire d’anthropologie de Bordeaux, Archeodunum et Institut Universitaire de France.
Mes recherches concernent l’évolution des patrimoines végétaux et des systèmes de culture en Gaule (agriculture, arboriculture fruitière, horticulture vivrière), entre le IIe millénaire av. n.è. et le Ve s. de n.è., à travers l’étude des restes carpologiques d’espèces domestiques à destination alimentaire, fourragère ou technique (textiles et tinctoriales). Les processus d’acquisition, de mise en culture, d’importation, d’acclimatation, de diversification, stockage, circulation et transformation des ressources végétales sont au coeur de ces questionnements, dans une approche intégrant les autres sources de connaissance : archéozoologiques, archéologiques, historiques. Sont également pris en compte les cortèges de plantes sauvages, espèces anthropophiles en particulier (adventices des cultures et rudérales), au sein d’approches intégrant également l’écologie fonctionnelle et la géochimie isotopique, pour appréhender l’évolution des pratiques d’amendement et de fertilisation des sols, mais aussi d’autres pratiques culturales. Je m’intéresse encore aux usages des plantes en relation avec l’alimentation, l’artisanat, la médecine, voire l’agrément (plantes ornementales), en intégrant les dimensions sociales, culturelles, techniques et environnementales de ces pratiques. En Gaule et en Italie, je travaille sur l’implication des végétaux dans les rituels funéraires et leur place dans les espaces cultuels.