La présente synthèse a été réalisée en 2012, à l’occasion du colloque « De cordes et de toiles. Le chanvre et le lin à la mer. Cultures, usages et innovations des origines à demain », Lorient – Douarnenez, Université de Bretagne Sud, 26 et 27 juin 2012. Le corpus des données disponibles en 2020 s'est bien évidemment considérablement étoffé à l'échelle de l'Europe et des zones de primo-domestication du lin et du chanvre. Toutefois, les nouvelles occurrences archéobotaniques sur la moitié nord de la France semblent confirmer le modèle proposé alors.Muriel Boulen et Véronique Zech-Matterne



 

Résumé

L'intégration d'analyses archéobotaniques dans la démarche archéologique est désormais courante, mais les activités artisanales impliquant des plantes dites « techniques », comme le lin et le chanvre, restent difficiles à appréhender, compte tenu de la préservation aléatoire des témoins (optimale en contexte de tourbières et de lacs) et du caractère ambigu des vestiges. Si les études archéobotaniques, entre autres, ont permis de mieux connaître les processus de domestication, de diffusion et de travail du lin, elles peinent encore à documenter l'histoire du chanvre en Europe tempérée. Notre modeste contribution rassemble les données carpologiques et palynologiques disponibles pour le nord de la France, dans l'intention de mieux cerner les débuts de la culture du chanvre dans ces régions et les usages qui pouvaient lui être réservés.

Auteurs: Muriel Boulen et Véronique Zech-Matterne.

Plus d'informations: https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02531691

Publié le : 27/04/2020 11:58 - Mis à jour le : 27/04/2020 11:59