Cet article porte sur l’identification des éléments constitutifs des parapluies, ombrelles et cannes en contexte archéologique antillais

Le parapluie, l’ombrelle, la canne. Caractérisation des pièces en contexte archéologique caribéen (XVIIIe -XXe siècles)

Fanny Larre (Adès), Noémie Tomadini (AASPE) et Alexandre Coulaud (Inrap)

L’archéologie des périodes moderne et contemporaine connaît aujourd’hui un intérêt croissant. La recherche portant sur les objets du quotidien, en particulier celle qui s’intéresse aux mobiliers non céramiques, se développe, en lien avec la multiplication des opérations d’archéologie préventive en contexte ultramarin. Depuis le début du XXIe siècle, des séries d’artefacts sont mises au jour et répertoriées sur des sites des Petites Antilles. Pour autant, un certain nombre d’éléments restent encore non identifiés ou mal interprétés, faute de publications ou d’articles spécialisés. C’est notamment le cas des parapluies, des parasols, des ombrelles ou des cannes, pourtant récurrents dans les collections, et pour lesquels les restes qui nous parviennent, souvent très lacunaires, sont difficilement reconnaissables. Cet article est donc né d’un dialogue entre chercheurs et d’un constat, celui de la nécessité de construire un référentiel propre à l’étude des restes de ces biens mobiliers. Après un bref rappel historique et définitionnel, nous reviendrons sur les différents éléments constitutifs de ces objets puis, au regard de plusieurs assemblages antillais, nous examinerons les types d’éléments qui sont les plus à même d’être retrouvés en contexte archéologique.

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Publié le : 25/11/2022 09:52 - Mis à jour le : 25/11/2022 09:52